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Pourquoi un musée de la radio communication ?
Parce qu’on ne parle pas ici de votre poste FM coincé sur Nostalgie, ou de votre TSF (vieux transistor), mais bien d’un patrimoine technologique oublié. Avant les smartphones et Msn, il y avait les radios, les émetteurs, les talkies… bref, un monde où on communiquait sans fil, mais avec un peu plus de souffle dans les haut-parleurs. Ces appareils, autrefois indispensables, sont tombés petit à petit en désuétude, et nous, en bons passionnés, on leur a offert un lieu de villégiature unique en son genre.
Pourquoi parlons-nous de "visites privées" ?
Parce que notre « musée » est aussi notre maison. Ici, pas de billetterie, pas de files d’attente et pas de vigile à l’entrée (sauf peut-être le chat des voisins, mais il est corruptible avec une caresse). On ouvre nos portes sur notre temps libre (et sur réservation), juste pour le plaisir de partager notre passion, sans contraintes ni horaires imposés. Du 100% privé : les "visiteurs" viennent en famille, ne partage pas leur créneau avec des inconnus, discutent tranquillement et on leur offre même le café. Un musée où l’on se sent comme à la maison… parce qu’on y est !
Pourquoi ne réparons-nous pas le matériel des autres ?
Parce qu’un musée, ce n’est pas un hôpital pour appareils en détresse. Ici, nos bénévoles bichonnent uniquement les pièces qui rejoignent notre collection, un peu comme le salon de l'auto exhibe divers véhicules, mais ne fera pas la courroie de votre 1.2 puretech (balle perdue) . Bref, on expose, on préserve, on partage notre passion… mais on ne joue pas les SAV. Mais si vous êtes gentils on peu vous mettre en relation avec un réparateur indépendant très compétent.
Pourquoi notre musée ne rachète pas de matériel sur proposition ?
Avec l’inflation et les annonces délirantes "sauce LeBonCoin", beaucoup se persuade d’avoir un trésor entre les mains. « J'ai fais expertiser mon poste / J'ai regardé sa côte: il vaut 500 € sur LeBonCoin» Sauf que non, une annonce sur ce genre de site n'est ni une expertise ni un référentiel de marché. En témoigne la quantité d'appareils que nous récupérons via des dons ou en déchetterie. Si nous faisons bien quelques rares achats, nos habitudes de prix sont aux antipodes des espoirs nourris par certains vendeurs jouant parfois sur la corde de la valeur sentimentale ou se découvrant une âme de spéculateur (voir de scalper) devenus pour le coup, de vrais "experts" dans l'achat à vil prix et la revente à prix d'or.
Pourquoi faire payer une participation pour voir notre collection ?
« Mais c’est une association, pourquoi ce n’est pas gratuit ?! » Et bien parce qu’on n’a pas encore trouvé de bénévoles qui fonctionnent à l’énergie solaire. Faire vivre un musée, ça a un coût : entretien des appareils, matériel d’exposition, frais divers. Et puis notre travail mérite d’être reconnu. Alors oui, l’entrée est à seulement 3 euros par personne. Ce n'est même pas le prix d'un happy meal, mais c'est assez pour montrer que notre travail a une valeur.
Pourquoi refusons-nous de grimper sur les toits pour démonter vos antennes ?
L'image fait rêver: une équipe de passionnés de radio, harnachés comme des alpinistes, escaladant votre toit ou votre pylône tel le GIGN. Sauf que non. Monter sur un toit, ça demande de l'équipement, une formation, et surtout une assurance béton. Nous récupérons avec plaisir les antennes déjà démontées et posées au sol. Pour le reste, on vous conseille un professionnel… ou un ami très téméraire (mais assurez-vous qu’il vous aime vraiment, sa famille aussi accessoirement.)
Pourquoi autant "d'originaux" dans la radio communication ?
Les reportages diffusés à la télévision choisissent souvent des « profils atypiques » pour parler de notre passion. Pourquoi ? Parce que ça fait de l’audience. Un passionné compétent et équilibré, ça n’attire pas les téléspectateurs, alors qu’un personnage excentrique... Non seulement c’est du pain béni pour le monteur et ça donne le champ libre à la satire. La réalité, c’est que la radio communication est un univers où l’on trouve des personnes de tous horizons : des ingénieurs, des secouristes, des passionnés d’électronique, des radioamateurs plus ou moins chevronnés, et comme dans n'importe quelle communauté, quelques originaux... Notre passion n’est donc pas un repaire d'«illuminés», pas plus qu'ailleurs en tout cas.
Pourquoi revendons nous certains dons ?
Nous sommes toujours ravis de recevoir du matériel pour enrichir notre musée, mais nous sommes parfois confrontés à des OVNIS ne relevant pas tellement de notre collection (minitel, box internet, autoradio). Avec plus de 250 pièces exposées, il n'est pas rare d'avoir un même appareil en plusieurs exemplaires. Deux modèles identiques, c’est sympa. Dix, c'est un non sens. Nous ne revendons donc pas pour nous remplir les poches, mais pour valoriser ces doublons plutôt que de les laisser dormir dans un coin. Chaque euro récolté sert à faire vivre notre association et à préserver notre collection. Bref, on ne fait pas du business, on fait de la place… avec respect et passion.
Pourquoi les tests d'appareils sont ils devenus payants ?
Nous avons toujours eu à cœur d’aider les gens à vérifier le bon fonctionnement de leurs appareils. Malheureusement, nous avons constaté que certains abusaient de cette démarche en se servant de nos tests gratuits comme d'un argument de vente pour revendre leurs appareils à des prix exorbitants sur internet. Notre objectif a toujours été d’aider ceux qui souhaitent réellement réutiliser leur matériel, et non d’être exploités comme une plus-value. Face à cette dérive récurrente, nous avons pris la décision de rendre ces tests payants sauf pour les appareils abandonnés aux bons soins de notre musée.
